Une approche innovante pour pouvoir accéder à tout son potentiel et le développer.
Qu'est-ce que la méthode RMTI ® ?
Le Rythmic Mouvement Training ® a été fondé en Suède dans les années 70 par Kerstin Linde, puis a été enrichie par la suite par Moira Dempsey, enseignante et kinésiologue dès le début des années 90.
« Le Rythmic Movement Training International (RMTI®) est un programme d’intégration des réflexes qui comprend des mouvements et d’autres activités reproduisant les schèmes de mouvements les plus précoces, et qui a pour but d’établir, de consolider ou de rééduquer les fondements de la posture, de la maturité du système nerveux central (SNC), de la fonction vestibulaire, du traitement sensoriel, de la mémoire, de l’apprentissage, des émotions et du comportement ». Moïra Dempsey
RMTi ® est un programme éducatif basé sur le mouvement et les programmes innés du bébé permettant un développement moteur mature par :
.Stimulation (bercé, touché, etc.)
.Mouvements en rythme simple en passif ou auto-stimulation
Dès la vie fœtale, des connexions entre neurones se mettent en place. Après la naissance, certaines connexions sont conservées, d’autres disparaissent laissant place à de nouvelles connexions : c’est la « plasticité neuronale ». Cette plasticité cérébrale est la capacité du cerveau à remodeler ses connexions en fonction de l’environnement et des expériences vécues par la personne.
Chaque fois que nous apprenons quelque chose de nouveau, les circuits nerveux se modifient et la nouvelle information est intégrée après une répétition nécessaire afin de renforcer les connexions et obtenir une fluidité. La répétition est nécessaire dans tous type d’apprentissage et pour devenir performant.
Les neurosciences ont révélé que le cerveau pouvait créer des connexions neuronales et ce même à l’âge adulte : il est donc possible de remédier aux difficultés posées par des réflexes encore actifs.
Les connexions entre les aires du cerveau se font de la base vers les aires supérieures. A la naissance c’est la partie la plus basse dans le châssis neural qui a le contrôle. Elle gère les fonctions vitales. Puis le cervelet prend ses fonctions pour la coordination des mouvements, la capacité à rester immobile, à gérer l’impulsivité, la concentration. Ensuite les connexions se font avec les zones supérieures du cerveau permettant l’apprentissage, l’autorégulation émotionnelle, la mémoire, la conscience de soi.
L’apport des neurosciences montre le rôle du mouvement dans le développement de l’enfant et son impact sur l’apprentissage, les émotions et le comportement.
Ainsi, en consultation, nous (le patient et moi) travaillons sur les réflexes par la réalisation de mouvements rythmiques simples: ces mouvements sont inspirés de ceux que fait le bébé lorsqu’il intègre ses réflexes et crée les connexions entre les différentes aires de son cerveau. Nous retrouvons aussi quelques postures de yoga, des points d’acuponcture.
Ces mouvements simples sont en fait très puissants et permettent la connexion des aires les plus basses du cerveau avec les plus hautes, donnant à la personne accès à tout son potentiel pour enfin pouvoir le déployer.
Des pressions isométriques sont aussi effectuées: ce sont des pressions très douces, sur un membre, une partie du corps, qui informent le corps sur son fonctionnement et aident à l’intégration du réflexe.
Comment se déroule une séance ?
Pour la 1ère séance nous réalisons un bilan qui dure 1h30.
Cette 1ère séance permet de faire connaissance et d’accueillir votre histoire, celle de votre enfant/ado ainsi que votre demande. Vous venez avec les deux questionnaires que je vous aurez envoyés suite à notre entretien téléphonique. Le but étant de commencer à coconstruire votre accompagnement afin que vous deveniez acteur de votre changement.
Le bilan va permettre d’évaluer le niveau de d’intégration des réflexes, de comprendre votre fonctionnement à l’aide d’explications. Si vous venez pour votre enfant, votre présence est donc nécessaire.
Les séances de suivis se déroulent environ toutes les 3 semaines les 1er mois puis s’espacent dans le temps.
Pour les séances de suivis, elles durent entre 45 mn/1h.
Elles sont construites en fonction de l'objectif prioritaire que vous choisissez. Il y a donc un temps d’échange puis une temps pratique puis à nouveau un temps échange.
L’objectif peut évoluer à chaque séance.
Différents mouvements rythmiques sont proposés en fonction de votre objectif et du réflexe à travailler. Il peut y avoir des pressions isométriques douces, des pratiques corporelles et émotionnelles et toujours dans la pensée positive. Chaque séance est donc personnalisée en fonction de votre profil et de votre demande. A la fin de la séance, vous ou votre enfant si c’est pour lui, choisit quelques mouvements à reproduire chez lui seul ou avec aide, tout en restant à l’écoute de ses besoins et de ses ressentis.
L’intégration des réflexes peut se faire en complément d’un suivi en orthophonie, en psychomotricité, en chiropractie, en ostéopathie, en orthodontie, en orthoptie, en psychologie, en réflexologie, etc.
Qu’est-ce qu’un réflexe archaïque ?
Un réflexes est une réponse motrice involontaire à un stimulus qui peut être moteur ou sensoriel : une caresse, un bruit, une odeur désagréable… Cette réponse est non contrôlée.
Les réflexes intra-utérins et les réflexes archaïques (ou primitifs) sont les meilleurs amis du système nerveux qui a besoin de mouvements pour se développer.
Les réflexes archaïques émergent la plupart du temps dès le stade embryonnaire et restent actifs plusieurs mois après la naissance. Ils font partie intégrante du développement moteur de l’être humain et apparaissent de manière chronologique.
Les plus connus sont, la marche automatique, réflexes d’agrippement, succion…il en existe environ 70.
Ces réflexes primitifs (automatiques ou stimulés) – après une période active nécessaire au bon développement psychomoteur de l’enfant – devraient s’intégrer lentement, ne plus être observable et être assimilés pour se transformer et favoriser l’émergence de mouvements volontaires ou intentionnels qui prendront le dessus : les réflexes posturaux et protecteurs de vie.
Ces réflexes archaïques sont indispensables pour notre développement car ils nous permettent d’évoluer vers l’autonomie de nos gestes, de nos pensées afin que nous devenions autonome physiquement, émotionnellement et cognitivement.
Le mouvement est la dimension la plus importante au début du développement. Dans sa nature, le bébé va chercher à maîtriser ses mouvements pour pouvoir, à terme, se tenir debout à l’encontre de la gravité et bouger en toute liberté. Le bébé évolue alors d’une « motricité réflexe » vers une motricité volontaire.
Les évènements de la vie prénatale, de même que certains évènements survenus après la naissance, ont une grande importance car ils conditionnent l’acquisition du contrôle postural (équilibre, stabilité, souplesse du corps), émotionnel puis cognitif.
Quelles sont les conséquences d'un réflexe archaïque mal intégré au plus jeune âge ?
Avoir de bons réflexes posturaux, c’est avoir un socle solide sur laquelle se développent les mouvements volontaires.
La mise en place du contrôle postural conditionne les facultés d’attention, de concentration, d’organisation et de compréhension.
Pour qu’un enfant ait de solides bases pour apprendre, il est important que les réflexes primitifs soient bien intégrés et que les réflexes posturaux soient bien en place. Un enfant est prêt pour l’école quand il réussit à rester assis calmement, à être attentif, à déplacer son regard sans à-coups et sans se perdre sur la page.
Si les réflexes primitifs sont mal assimilés et persistent, alors ils entreront en conflit avec les réflexes posturaux : Combat épuisant pour le système nerveux.
Il a été constaté que chez la plupart des enfants et aussi des adultes, une partie des réflexes ne s’était pas bien développée ou ne s’intégrait pas complètement.
La persistance de ces réflexes peut constituer un stress corporel, un parasitage qui peuvent perturber les apprentissages mais aussi la posture, le comportement.
Un réflexe d’agrippement par exemple - s’il est mal-assimilé et récurrent - pourra entrainer une difficulté à lâcher prise.
Quelques exemples de conséquences de réflexes non intégrés
ôMoteur et physique
.Retards moteur (se retourner, ramper, quatre pattes, marcher, parler, sauter, etc.).
.Difficultés de coordination et d’équilibre (enracinement, etc.)
.Tonus musculaire faible dans le haut /bas du corps.
.Déficits posturaux.
.Marche sur la pointe des pieds.
.Difficultés à nager la brasse.
.Difficultés à faire du vélo.
.Troubles « dys» (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, etc.).
.Sensibilité sensorielle (son, lumière, toucher, odeur).
.Mal des transports.
.Énurésie.
ôCognitif
.Troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, etc.).
.Déficit d’attention.
.Difficultés de concentration.
.Difficultés de mémorisation.
.Agitation, hyperactivité.
.Difficultés d’apprentissage.
.Difficulté à s’organiser.
.Retard langagier.
.Tendance autistique.
ôÉmotionnel
.Anxiété, peurs irrationnelles.
.Angoisse de séparation.
.Faible résistance au stress.
.Fragilité émotionnelle.
.Hypersensibilité.
.Manque de confiance.
.Mauvaise estime de soi.
.Agressivité.
.Timidité.
.Isolement.
.Difficultés à se défendre.
ôPlus spécifique aux bébés
.Difficulté pour ramper, voire ne rampe pas.
.Ne se met pas à 4 pattes.
.Se déplace sur « 3 pattes ».
.Se déplace sur les fesses.
.Difficultés à passer de la position ventrale à la position dorsale.
.Ne tient pas sa tête.
.Ne s’assoit pas.
.Difficultés à attraper.
-Difficultés à s’alimenter.
.N’entre pas en relation avec son entourage.
ôPlus spécifiques aux enfants
.N’aime pas les activités physiques.
.Rencontre des difficultés pour faire des exercices simples de coordination (sauter à la corde).
.Se cogne un peu partout, trébuche fréquemment.
.A mis longtemps avant de savoir nouer ses lacets, mettre ses boutons.
.A eu beaucoup de difficultés pour apprendre à faire du vélo.
.Marche sur la pointe des pieds.
.A les semelles de ses chaussures inégalement usées.
.N’arrive pas à se tenir assis sans être “couché” sur la table.
.Enroule ses jambes autour des pieds de sa chaise.
.S’assoit sur une jambe ou en W.
.Tient son crayon très serré et écrit de manière très appuyée.
.A une écriture très irrégulière.
.N’aime pas écrire.
-Mémorise avec difficulté.
.N’aime pas lire.
.Rencontre des difficultés pour s’exprimer.
.Énurésie.
.A des difficultés à se concentrer, à rester attentif.
.A besoin de bouger tout le temps.
.Rencontre des difficultés pour s’organiser.
.Se comporte de façon impulsive.
.Se montre hypersensible sur le plan émotionnel.
.Déteste les imprévus ou les changements dans ses habitudes.
.Supporte mal les séparations.
.Semble anxieux, a des difficultés pour s’endormir.
.Manifeste un comportement agressif.
.N’a pas confiance en lui.
.Se montre très timide.
.Est en prise avec une phobie.
.Difficultés à communiquer avec son entourage.
ôPlus spécifique aux adultes
.Difficulté à se sentir ancré, enraciné.
.Difficulté à se sentir présent.
.Difficulté à faire des choix.
.N’arrive pas à aller au bout de ces projets.
.Difficultés pour peindre le plafond.
.Difficultés pour monter ou descendre les escaliers mécaniques.
.Stress.
.Anxiété.
.Fatigue chronique.
.Burn out.
.Manque de joie de vivre.
.Déprime.
.Faible motivation.
.Manque de confiance en soi.
.Mauvaise estime de soi.
.Timidité excessive.
.Difficultés relationnelles.
.Difficultés de communication.
.Difficultés d’affirmation.
.Prise de parole en public difficile.
.Hypersensibilité émotionnelle.
.Peur de l’inconnu.
.Peur de la séparation.
(Liste extrait du site de l’AFReM)
Quelles sont les causes d’une non-intégration des réflexes archaïques ?
Les causes de cette non-intégration sont multiples : stress in utero, accouchement difficile, césarienne, manque de mouvement de l’enfant (utilisation abusive de chaise haute, trop de portage…), des chutes accidentelles, un traumatisme émotionnel…
A contrario, un accouchement difficile ne voudra pas forcément dire complication pour son enfant plus tard.
Au vu de la complexité et de la multiplicité des causes de non-intégration, les parents ne doivent aucunement se culpabiliser.
Il est possible à tout âge de réintégrer nos réflexes mal-assimilés grâce à la méthode RMTI ®.
Quelles sont les bénéfices des séances de travail sur les réflexes archaïques ?
En reproduisant les schèmes de mouvements les plus précoces, la méthode d’entraînement Réflexes archaïques à l’appui de protocoles bien précis permettent :
.D’intégrer les réflexes mal assimilés.
.De créer les connexions neuronales et rétablir la maturité du système nerveux central.
.De mettre en place ou consolider les fondements de la posture.
.D’améliorer les capacités d’apprentissage (organisation, mémorisation, concentration)
.D’améliorer la gestion de ses émotions (peur, angoisse, stress, impulsivité...)
Ces séances permettent une reconnexion à vous-même, à vos ressentis pour mieux vous connaître et développer vos potentiels en dépassant vos blocages, vos freins : vos fondations fragiles ou manquantes sont maintenant consolidées. Vous pourrez alors évoluer positivement.
Cette méthode n’est en aucun cas une méthode thérapeutique. Elle ne remplace pas des suivis médicaux ou paramédicaux. L’intégration des réflexes archaïques est un complément aux suivis et prises en charge déjà existants.®®