Comprendre nos blocages du présent en lien avec le passé pour ouvrir notre avenir

Notre mémoire est une pièce maîtresse de l’adaptation de notre survie : elle peut également engendrer des blocages.

Notre vie et ses drames passés ou présents sont inventoriés dans notre mémoire sous forme d’équation.

          Ex : Une personne a un accident la nuit, dans une voiture rouge et il pleut. L’équation est donc : voiture rouge = danger ; la nuit = danger ; la pluie = danger et aussi la combinaison des différents éléments.

          -Le cerveau mémorise de façon parcellaire, c’est-à-dire qu’il suffit qu’un petit élément en lien avec le trauma apparaisse dans la vie quotidienne pour que la personne retourne émotionnellement comme un effet élastique au moment du trauma. Nous pouvons nous retrouver à 50 ans dans l’émotionnelle de la petite fille, du petit garçon que nous étions sans comprendre pourquoi parce que le contexte est différent.

          -Ex : une enfant qui s’est fait humilier, moquer quand il parlait devant la classe dira plus tard : « Je n’ai pas confiance en moi quand il s’agit de parler devant une assemblée »…Or ce n’est pas vraiment un problème de confiance mais plutôt un problème de mémoire traumatique.

-Trop souvent revient la phrase : « Je n’ai pas confiance en moi. » Mais que se cache-t-il vraiment derrière cette phrase ? Il est nécessaire de lever le voile pour pouvoir exprimer pleinement ses potentiels.

Notre mémoire retient en priorité :

          -les solutions perdantes (les réponses, les schémas qui ont échoué ou provoqué un drame ou la mort).

          -les solutions gagnantes (les réponses et les schémas qui ont permis la survie, la vie, la réussite ou la joie, mais également celles qui ont permis de sortir d’un drame.

          -les solutions rêvées (les réponses ou les schémas que nous avons imaginé mettre en place dans certaines situation de notre vie sans pour autant l’avoir fait.)

La réalité est donc filtrée par notre mémoire pour devenir notre réalité. Nous appréhendons le monde en fonction de ce que notre mémoire pense qu’il est, en fonction des filtres, des traumas, des cicatrices et aussi des réussites, des joies…

Nos pensées, nos croyances créent notre quotidien. Nos pensées entrainent des croyances, des jugements, des opinions selon nos filtres et via notre mémoire qui a tout mémorisé, le positif comme le négatif. Le cerveau tend à sélectionner les informations qui renforce le traumas, c’est rassurant pour nous inconsciemment car c’est ce que connaît notre cerveau qui n’aime pas l’inconnu et qui n’aime pas prendre de risque par rapport à son connu.

Le mécanisme du cerveau nous permet donc d’évaluer rapidement ce que nous vivons afin d’y répondre au mieux et au plus vite pour pouvoir assumer et augmenter ainsi nos chances de survie, de réussite. Notre mémoire nous permet donc de nous adapter rapidement à des situations du présent en fonction d’évènements de notre passé. Alors parfois c’est salvateur et d’autres fois cela nous empêche de vivre qui nous sommes réellement car la réalité est tout autre. Mais le cerveau lui n’a pas compris, il réagit en fonction de l’équation enregistrée et il veut absolument nous éviter de revivre le trauma. L’enfant moqué devant sa classe évitera adulte de parler devant un public, pensant qu’il ne sait pas et qu’il n’a pas confiance et puis ce n’est pas grave ! Effectivement, mais cela peut empêcher la personne d’évoluer comme elle le souhaite, ses choix seront orientés malgré elle.

Nous pourrions encore expliquer tant de choses sur le sujet, il existe de nombreux livres.

Je souhaitais juste vous sensibiliser et vous rassurer : il est possible de libérer ses programmes bloquants et je peux vous y aider avec la méthode GTS Concept entre autres et mes autres outils. Je vous laisse regarder les témoignages sur mon site, ce qu’est la méthode GTS et je vous invite à lire mon autre article sur le sujet.

N'hésitez pas à me contacter pour davantage de renseignements :

Virginie Collin

Coach et thérapeute holistique

06-17-95-23-16